Frontières entre l’espace public et le domaine privé, les boîtes postales, objets de collecte et de distribution, tantôt se fondent et tantôt font fracture dans l’environnement urbain. Ils font à leur insu partie intégrante de nombre de compositions insolites.
Envahis par la végétation ou installés à des endroits singuliers, ces objets sujets d’appropriations ne sont-ils pas autant de lettres ouvertes que l’on adresse à ses contemporains ?
Des plus anciennes aux plus récentes boîtes aux lettres, en passant par celles qui se retrouvent dans des emplacements les plus curieux, ce travail propose de constituer une « mémoire » de ces objets symboliques, d’en révéler toute la poésie et l’impact esthétique sur le paysage environnant.